Mars
Perdre ses cheveux est un phénomène tout à fait normal. Toutefois, on peut commencer à se poser des questions sur un éventuel problème lorsque les chutes sont trop importantes, de l’ordre de plus de 150 cheveux par jour. Dans ce cas, la personne concernée est sujette à l’alopécie, souvent appelée calvitie.
D’une manière générale, cette maladie touche essentiellement les hommes. Effectivement, selon une étude, 13% de ces messieurs en sont victimes tandis que chez ces dames, elle ne touche que 2% des individus. Elle est cependant difficile à traiter chez les hommes. D’ailleurs, dans la grande majorité des cas, elle ne se traite pas puisqu’elle est surtout due à l’hérédité. Elle peut commencer à se manifester dans les premières années de l’âge adulte.
Les femmes sont plus chanceuses. En effet, chez ces individus, l’alopécie est surtout causée par des troubles hormonaux, le stress ou encore la fatigue. Elle reste donc passagère et peut se traiter à partir d’une alimentation saine et du repos. D’autres causes peuvent être suspectées notamment certaines maladies.
Quoi qu’il en soit, que le sujet soit du sexe masculin ou féminin, perdre ses cheveux peut être à l’origine de gêne et de complexe surtout lorsqu’on se trouve dans la fleur de l’âge. De plus, aujourd’hui, l’industrie de la beauté a fait que cette maladie est jugée comme la cause d’une imperfection superficielle. Pour un sujet qui vit cette épreuve, deux solutions peuvent lui venir à l’esprit : l’une est d’adopter un nouveau look en rasant tout, l’autre est de passer par la chirurgie esthétique. Toutefois, selon les spécialistes, mieux vaut commencer par consulter le médecin et ce, dès l’apparition des premières chutes.
Les solutions proposées par la chirurgie esthétique
Ceux qui optent pour des méthodes chirurgicales afin de lutter contre l’effet peu esthétique de l’alopécie peuvent choisir entre deux méthodes. La première est l’utilisation de la bandelette. Il s’agit d’une bande de peau recueillie derrière la tête. Cette zone est appelée la zone donneuse. Les cheveux qui s’y trouvent sont réimplantés au niveau des parties les plus vides. Cette technique est efficace, mais laisse des cicatrices.
La seconde méthode s’appelle « Fue » ou l’ « extraction d’unités folliculaires ». Comme son nom l’indique, les follicules capillaires sont extraits de la zone donneuse un par un. Ils seront ensuite implantés sur les parties de la tête à traiter. Cette technique est plus sophistiquée, ne laisse que de minuscules traces, mais est assez délicate. Pour cause, l’extraction brusque risque d’abimer le bulbe des follicules, sans quoi, ils ne pourraient pas être réimplantés.
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Les deux interventions se passent sous anesthésie locale. Mais pour avoir le meilleur résultat possible, elles s’accompagnent souvent de l’injection de PRP ou de plaquettes riches en plasma. Ce produit est obtenu à partir de la centrifugation du sang du patient. Ce procédé complexe sert à garder le PRP en éliminant tout le reste. Le PRP sera ensuite réinjecté au niveau des zones d’implantation des greffons. Elle aurait pour vertu d’accélérer la repousse de ces derniers, en plus de les fortifier.
Mais que ce soit par bandelette ou par Fue, les premiers résultats n’apparaissent généralement qu’au bout de trois mois. De plus, plusieurs séances sont nécessaires afin d’obtenir le meilleur taux de repousse.