Novembre
L'alopécie androgénétique ou AAG se manifeste par une perte de cheveux chronique. Elle peut aussi bien survenir chez la femme que chez l'homme. Selon une étude, cette pathologie touche 6 % des femmes de moins de 70 ans aux Etats-Unis. Le pourcentage est toutefois faible chez les femmes asiatiques. Selon les médecins, il n'y a pas d'âge précis où survient l'AAG, mais ce qui est sûr c'est que plus elle apparaît tôt, plus les effets sont importants.
Les symptômes de l'AAG
L'alopécie androgénétique peut se manifester de plusieurs manières, mais on remarque surtout trois symptômes principaux à savoir :
- Une chute excessive de cheveux avec un examen du cuir chevelu normal
- Un cuir chevelu clairsemé et gras. Les cheveux sont alors plus petits et adoptent une forme duveteuse ou frisottée
- Des douleurs et démangeaisons au niveau du cuir chevelu
Le mode de dépistage de l'affection
Dépister une alopécie androgénétique n'est pas simple étant donné que ces mêmes symptômes peuvent dissimuler d'autres affections ou maladies. Les médecins s'intéressent alors en priorité aux autres causes avant de finalement se pencher sur l'AAG auquel cas, les premiers examens effectués n'ont donné aucune hypothèse. Toutefois, il existe des modes de dépistages pour le tracer à savoir :
- La dermoscopie : cet examen consiste à regarder avec une loupe les cheveux. Si ces derniers affichent des diamètres différents, si des halos apparaîssent autour des follicules et s'il y a des follicules vides, l'alopécie androgénétique est confirmée.
- Le trichogramme : ce mode de dépistage consiste à examiner les tiges pilaires après avoir arraché quelques cheveux. L'examen sera articulé à la fois en termes de qualité et de quantité. Il permet d'étudier en profondeur l'état des cheveux pour dresser un diagnostic.
- Le prélèvement par biopsie des cheveux : le prélèvement sera analysé au microscope pour déterminer le diamètre et la forme de la tige pilaire. Grâce à ce système, il est également possible de déterminer la proportion de cheveux en fin de cycle, la densité des follicules normaux et la proportion des follicules miniaturisés par rapport aux follicules normaux. Quelle que soit l'approche adoptée, l'alopécie androgénétique peut être confirmée s'il y a miniaturisation des follicules, baisse du nombre des follicules normaux, hausse du nombre des follicules en fin de cycle, hausse du nombre de duvets et une légère inflammation de la peau. Il faut noter que ce dernier examen est le plus précis, mais il est rarement sollicité.
Que faire après diagnostic ?
Lorsqu'on vous diagnostique une AAG, il est possible de suivre un traitement. Il faut néanmoins souligner que le diagnostic ne change rien à la réalité et donc, il ne faut pas forcément faire un test pour en être sûr. D'ailleurs, la majorité des médecins peuvent reconnaître facilement une AAG quand ils en voient une. Il convient de souligner que les examens servent seulement à poser un diagnostic, mais ne permettent pas de changer beaucoup de choses.